31 octobre 2014
"BLAISE COMPAORE A EU LE SOUTIEN DE L'UMP, AUJOURD'HUI IL A CELUI DES SOCIALISTES "
Entretien réalisé au mois Novembre 2013
Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, est présent aujourd’hui au « Sommet de la paix et de la sécurité en Afrique » organisé par François Hollande. Ce sommet, malgré quelques efforts cosmétiques pour en masquer le contenu néocolonial, réunit une fois de plus à Paris l’ensemble des « amis » dictateurs du continent Africain autour d’une priorité absolue : le renforcement de la domination économique française dans son pré-carré.
Au pouvoir après avoir assassiné Thomas Sankara, il y a 25 ans, Blaise Compaoré tient le Burkina Faso d’une main de fer : suppression des opposants, trucage des élections et manipulation de la constitution. Compaoré est un des piliers de la « Françafrique » et, sous son règne, « Le pays des hommes intègres » (1) est très vite devenu une précieuse base arrière de l’armée française.
A l’heure où l’état français lance une guerre coloniale de plus en Afrique, la quatrième en trois ans après celles en Côte d’ivoire, en Lybie et au Mali, La Rumeur Mag vous propose un entretien avec Maître Bénéwendé Sankara, inlassable chef de file de l’opposition burkinabé et avocat de la famille Sankara et de la famille Zongo. C’est l’occasion de revenir avec lui sur la situation dans cette partie de l’Afrique, sur le cas d’école du système Compaoré, mais aussi sur les circonstances de la mort du journaliste Norbert Zongo et la demande d’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara qu’il a déposé au Parlement Français.
(1) C’est la signification de Burkina Faso en langues « dioula » et « mooré », langues nationales burkinabés. Ce nom est venu remplacer celui de Haute Volta, en 1984 sous l’égide de Thomas Sankara.
Première Partie : La révolution Burkinabé
« Tout le pré-carré français voyait Sankara comme un homme qui dérange »
Deuxième partie : L’enquête sur la mort de Sankara
« Si la France n’a rien à voir avec l’assassinat de Sankara, c’est une belle occasion de le montrer »
Troisième partie : Blaise Compaoré et l’après Sankara
« Avec Compaoré c’est les programmes d’ajustements structurels, c’est les licenciements massifs »
Quatrième partie : Norbert Zongo et les assassinats politiques
« Au moment où je vous parle, il y a plus d’une centaines de crimes non élucidés »
Cinquième partie : Blaise Compaoré à l’Elysée
« Il a eu le soutien de l’UMP, aujourd’hui c’est les socialistes »
Sixième partie : Le système Compaoré
« Blaise Compaoré partira d’une façon ou d’une autre »
Marc Ball
> Pétition de Survie contre le sommet de la honte
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